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Claire Chazal sur France 5: "Il faut accepter d'être beaucoup moins payée"

Claire Chazal

Claire Chazal - Capture d'écran France 5

La journaliste, désormais à la tête de l'émission Entrée libre, revient sur les nombreuses polémiques qui ont entouré son arrivée sur France 5.

Depuis le mois de janvier, Claire Chazal a pris les commandes du magazine culturel Entrée libre sur France 5. L'occasion pour l'ex star des JT du week-end de TF1 d'évoquer avec TV Magazine son nouveau quotidien au siège de France Télévisions.

"La chaîne n'a pas dépensé d'argent pour mon arrivée"

La journaliste assure prendre "énormément de plaisir dans cette nouvelle vie professionnelle. Je n'ai pas cherché une forte exposition, mais plutôt une cohérence entre Entrée libre et tous les sujets qui concernaient l'art ou la culture que j'aimais mettre en avant, à la fin du journal". Claire Chazal s'estime par ailleurs chanceuse, malgré son éviction de TF1 en septembre dernier: "J'ai eu de la chance, car je n'ai connu aucun vide professionnel", explique-t-elle.

La présentatrice télé a profité de cet entretien pour revenir sur les nombreuses polémiques entourant son arrivée sur France 5. Sa nomination à la tête de l'émission jusqu'alors présentée par Laurent Goumarre ainsi que son supposé salaire ont notamment fait couler beaucoup d'encre.

"Chacun est libre de juger mon travail. En revanche, que l'on propage des affirmations mensongères et erronées dans le but de me nuire, ce qui a été le cas, est incompréhensible et blessant. Il n'y a pas lieu de polémiquer à propos de mon arrivée discrète sur France 5 et dans des conditions de salaire tout à fait raisonnables. La chaîne n'a pas dépensé d'argent pour mon arrivée. Voilà la vérité", explique-t-elle.

"Il faut tourner une page qui a été longue"

Claire Chazal assure enfin trouver des avantages à évoluer désormais sur la chaîne du service public, bien que la page de son quart de siècle passé à TF1 ne soit pas encore complètement tournée:

"On ne peut avoir eu vingt-cinq années de bonheur professionnel, d'épanouissement, de stimulation intellectuelle et journalistique sans rien en garder. Je travaillais avec une équipe extraordinaire sur TF1, mais, maintenant, il faut tourner une page qui a été longue. Il faut accepter plus de confidentialité, ce qui correspond à moins de pression, et évidemment être beaucoup moins payée, mais cela va aussi avec plus de liberté. Tout cela me convient très bien", affirme-t-elle.

Romain Iriarte