Loft Story: Benjamin Castaldi révèle les trucages de l'émission

Dans son autobiographie, l'animateur, surtout connu pour avoir animé les émissions de téléréalité Loft Story sur M6 et Secret Story sur TF1, fait des révélations surprenantes sur la première émission d'enfermement française.

L'émission de téléréalité Loft Story était-elle truquée? C'est en tout cas ce qu'affirme Benjamin Castaldi dans son autobiographie Pour l'instant tout va bien, parue aux éditions L'Archipel.

Au sujet du programme d'enfermement, dont il était l'animateur sur M6 dès 2001, Benjamin Castaldi assure que des "manipulations de la réalité ont existé".

"Il est arrivé que des candidats soient placés face à des obstacles sciemment jetés sur leurs pas. Surtout lorsque l'un d'eux était regardé comme inutile à la poursuite du jeu, que sa présence devenait préjudiciable à la qualité du programme", écrit-il.

Il serait même arrivé que des candidats aient été portés jusqu'à la victoire par la production de l'émission. "Le scrutin fut stoppé à 21h15, en pleine émission. Le but de la manœuvre était simple: maintenir la candidate choisie par la production. Ce qui ne pouvait se faire qu'en clôturant le vote au moment favorable", révèle l'ex animateur de TF1.

Faire avaler une pilule abortive à une candidate enceinte

Pour d'autres en revanche, l'aventure s'est avérée semée d'embûches, à l'instar de Félicien, candidat de Loft Story 2 et prêt à tout pour quitter le jeu:

"Il a décidé de brusquer les choses. En signe de protes­ta­tion, il a défé­qué devant la porte de sortie du Loft. Le message était clair, qui plus est odorant. Le résul­tat, lui, ne s'est pas fait attendre : Féli­cien est retourné dans ses pénates. Heureux."

Enfin, l'ex animateur de L'Académie des 9 sur NRJ12 a déclaré que certains n'hésitaient pas à jouer "aux apprentis sorciers avec le programme": "Me croirez-vous si je vous dis que certains avaient imaginé de faire avaler une pilule abortive, la fameuse RU499, à une candidate enceinte, d'ailleurs sélectionnée pour cette raison? Il a fallu expliquer à cette équipe pleine de ressources que la jeune femme risquait d'expulser son bébé sous la douche, devant les caméras. On marchait sur la tête", explique-t-il.