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Animaux

Singes menacés d'euthanasie dans les Landes: des prélèvements effectués sur deux macaques

Dans l'attente des résultats, les macaques continueront à être suivis par le site animalier. (Photo d'illustration)

Dans l'attente des résultats, les macaques continueront à être suivis par le site animalier. (Photo d'illustration) - Flickr - elPadawan - CC Commons

Les deux singes vivaient en semi-liberté dans un parc animalier des Landes. Ils pourraient être porteurs d'un virus potentiellement mortel pour l'homme.

Deux macaques, qui se trouvaient en semi-liberté dans un parc animalier fermé des Landes, ont été capturés ce mardi et des "prélèvements sérologiques" effectués pour vérifier s'ils sont porteurs d'un virus potentiellement mortel pour l'homme, a annoncé la préfecture.

"Dans l'attente des résultats qui pourront prendre plusieurs mois, les deux animaux continueront à être suivis par le gestionnaire du site", a précisé la préfecture des Landes dans un communiqué. 

Une fois les résultats connus sur la présence ou non de ce virus d'herpès neurologique, "seront étudiées les possibilités de prise en charge des deux macaques, conformément aux textes en vigueur et en collaboration avec l'organisme d'accueil et les associations déjà impliquées dans ce dossier", ajoutent les autorités.

Le 19 mai, 163 macaques de Java, en grande majorité porteurs de cet herpès virus B (MaHV1), hautement pathogène en cas de contamination humaine, avaient été euthanasiés après la fermeture du parc animalier la Pinède des singes à Labenne (Landes). 

Mobilisation de la fondation Brigitte Bardot

Le sort de deux macaques qui n'avaient pas été capturés ont fait réagir Brigitte Bardot qui a demandé au ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, de les sauver de l'euthanasie dans une lettre rendue publique mardi.

Selon la fondation Brigitte Bardot, les deux macaques n'étaient plus depuis deux ans en contact direct avec leurs congénères. L'ex-actrice a nié tout problème sanitaire et demandé aux autorités de s'engager à "faciliter la prise en charge de ces macaques par des professionnels et non à organiser en catimini leur abattage pur et simple".

La fondation était déjà intervenue lundi auprès de la Direction générale de l'alimentation et le 3 août auprès des parlementaires.

L.A., avec AFP