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Sexualité : 11 conseils pour décupler notre plaisir sous la couette

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Gérard Leleu, sexologue et auteur de A vous le 7ème ciel, nous dévoile ses onze clés pour éprouver plus de plaisir avec son partenaire pendant l'acte sexuel.

Sexologue et thérapeute du couple, le Dr Gérard Leleu dévoile dans son livre A vous le 7ème ciel les secrets de la jouissance au féminin.

Mieux appréhender son corps

Pour commencer, il est important à tout âge de bien connaître son corps et surtout son sexe pour comprendre comment il fonctionne et ainsi faciliter le plaisir. N’hésitez pas à examiner votre sexe de plus près pour connaître sa configuration et surtout les zones et les mouvements qui vous provoquent du plaisir.

Un femme ayant peu de connaissances sur son anatomie sera limitée dans son plaisir et réduira sa sexualité à la simple pénétration. Au contraire, si elle est consciente de ses points érotiques, elle pourra guider son partenaire dans la bonne direction.

Les bienfaits de l’auto-érotisme

D’après plusieurs recherches, les femmes ayant pratiqué la masturbation atteindraient plus facilement l’orgasme. En effet, le plaisir solitaire permet de mieux savoir comment exciter notre corps et lui procurer du plaisir. Il permettrait également de sensibiliser les zones érogènes. Mais le maître mot de l’orgasme, c’est la patience.

Orienter son compagnon

Pas évident aux premiers abords de lancer le sujet, mais si vous vous sentez en confiance avec votre partenaire cela peut s’avérer très utile d’en discuter. Parlez-lui de vos envies, de ce que vous aimez et de ce qui vous fait jouir à (quasi) tous les coups. S’il le faut n’hésitez pas à passer à la pratique en guidant sa main ou en lui montrant comment faire. Les hommes apprécient souvent ce genre d’initiative.

Abandonnez-vous

Ne vous fixez pas sur un objectif précis (l’orgasme par exemple) et laissez-vous guider par vos sensations. De nombreuses techniques de relaxation sont à votre disposition pour vous aider : yoga, massage ou encore sophrologie.

Vivre le moment présent

Laissez vos soucis de côté et concentrez-vous uniquement sur l’instant présent. Vous serez alors plus apte à ressentir chacune de ses actions.

Travailler ses mouvements

Pendant l’acte, vos corps sont collés et doivent se suivre en cadence. Entraînez-vous sur ce mouvement en basculant votre bassin d’avant en arrière sur ses articulations. Certaines danses sont alors très utiles pour assouplir son bassin : les danses orientales, la danse du ventre, mais aussi le hula-hoop.

Gérer son souffle

Comme lors d’un exercice physique, il est conseillé de respirer de manière régulière et contrôlée. On inspire avec le nez et on expire par la bouche. En effet, ce type de respiration abdominale stimule le centre d’énergie sous le nombril et faciliterait ainsi la venue de l’orgasme.

Vous pouvez également tenter de calquer votre souffle sur celui de votre compagnon.

Exprimez-vous

Laissez-vous aller à exprimer à haute voix votre ressenti. Crier serait en effet un bon moyen d’intensifier ses sensations et d’augmenter la puissance de l’orgasme. Alors, surtout, on ne se prive pas.

Les yeux dans les yeux

Lorsqu’on regarde son partenaire dans les yeux pendant l’acte, tout ce qui se trouve autour disparaît et il n’y a plus que lui et vous. Vous pouvez lire son plaisir dans son regard et votre complicité est alors décuplée.

Ne pas s’interdire de fantasmer

Le fantasme, produit pur de notre imagination, nous permet d’accroître notre excitation et parfois même d’atteindre plus facilement l’orgasme.

Il n’est cependant pas toujours nécessaire que la femme fantasme pour qu’elle jouisse. Beaucoup de femmes sont excitées à la simple idée de retrouver leur mari pour des jeux coquins sous la couette. Pour les autres, travailler son imagination s’avère très utile pour faire monter l’excitation. Chez la femme il s’agit alors souvent de fantasmes romantiques ou bien légers.

Muscler son périnée

Kegel, médecin allemand, s’occupait des femmes victimes d’incontinence urinaire et leur évitait de se faire opérer en leur proposant simplement de rééduquer leur muscle du périnée. Il a alors découvert en 1952 que cette rééducation permettait également aux femmes d’amplifier la puissance et la fréquence de leur orgasme. "La possibilité d’obtenir un orgasme, l’intensité et la durée de celui-ci dépendent de la puissance des muscles du périnée et particulièrement de l’un d’entre eux : le muscle pubo-coccygien."

Fabienne Broucaret pour BFMTV