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A quoi ressemble la version française de The Apprentice sur M6

Bruno Bonnell, entouré de Nathalie Cayuela et Salim Azouzi dans "The Apprentice".

Bruno Bonnell, entouré de Nathalie Cayuela et Salim Azouzi dans "The Apprentice". - Pierre Olivier/M6

Ce soir, M6 diffusera le premier numéro de sa nouvelle téléréalité, The Apprentice. Un programme qui, aux États-Unis, fait les beaux jours de la chaîne NBC depuis 2004.

La version française de The Apprentice débarque sur M6. Et le principe de l'émission est plutôt simple: quatorze candidats vont devoir s'affronter pour obtenir un contrat dans une entreprise lyonnaise.

Si le format américain est piloté depuis son lancement en 2004 par l’extravagant milliardaire Donald Trump, la France sera plus sage, avec Bruno Bonnell, fondateur de Robopolis, Game One, Ivolution ou encore Awabot. Il fut élu Manager de l’année par Le Nouvel Économiste en 1995 et fait par ailleurs Chevalier de l’ordre du mérite.

Dans le cadre du programme de M6, ce dernier recherche son nouveau directeur de développement commercial pour sa société Awabot. "On donne l'occasion de prouver aux gens qu'ils peuvent se réinventer", annonce le patron de 56 ans à BFM Business avant de préciser avoir "choisi exprès des gens très différents". Deux critères chers au PDG seront alors étudiés: la réactivité des candidats et leur maîtrise de l’anglais.

Ce que vous allez voir

Les 14 candidats ne vont pas chômer. Au programme, les deux équipes (les 7 hommes d’un côté, les 7 femmes de l’autre), vont devoir s’affronter dans diverses épreuves qui permettent de tester leurs aptitudes commerciales. Achat, vente, négociation, gestion des stocks ou encore création publicitaire, tout sera étudié par le recruteur.

Le chef d’équipe jugé le moins performant par Bruno Bonnell désignera alors deux de ses alter ego pour un rendez-vous de la dernière chance en compagnie de la directrice de la communication, Nathalie Cayuela et le directeur commercial, Salim Azouli. A la suite de cet entretien, le PDG lyonnais donnera le nom de l’"apprenti" qu’il estimera le moins apte à rejoindre son entreprise.

Une version française plus humaine

Si la version diffusée jusqu’alors sur NBC outre-Atlantique avait pour habitude de bousculer les candidats de l’émission, l’adaptation française sera moins excentrique. "On s'est demandé par exemple s'il fallait que je conserve le toupet de Trump, assure Bruno Bonnell à Paris Match, mais j'y ai renoncé parce que ce n'est pas représentatif des codes français du travail. On n'a pas non plus gardé le célèbre 'You're fired' ('Vous êtes viré') de la version américaine, parce qu'en France ça ne se fait pas de le dire, ce n'est pas accepté socialement. On a préféré dire aux candidats éliminés qu'il n'étaient pas prêts pour ce job".

Pas question non plus de parler d’argent à l’antenne, sujet sensible en France. "Un autre exemple de la spécificité française, confirme ainsi le chef d’entreprise. Aux Etats-Unis, le salaire aurait été dévoilé au public".

Le gagnant de The Apprentice: qui décrochera le job? - déjà connu par le patron puisque le tournage est terminé - se verra alors offrir un CDI au sein de la société Awabot d’ici le début de l’année 2016.

Aux États-Unis, la chaîne NBC a décidé il y a quelques mois de se séparer de Donald Trump à la suite de ces propos insultants tenus à l’encontre des immigrés mexicains. Le milliardaire américain est actuellement en pleine campagne présidentielle outre-Atlantique au sein du parti républicain.