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Claire Chazal: "L'exercice du journal est derrière moi"

Claire Chazal

Claire Chazal - Franck Fife - AFP

L'ex-star des JT du week-end de TF1 évoque pour la première fois son éviction, son arrivée sur France 5 et les diverses polémiques à son sujet.

Claire Chazal est sortie de son silence. Le 13 septembre dernier, l'emblématique journaliste des journaux du week-end de TF1, faisait ses adieux aux téléspectateurs de la Une. Une épreuve difficile, même si elle s'y attendait.

"Je savais que je n'étais pas propriétaire de mon journal et que cela arriverait un jour. Ça a été naturellement un choc, parce que j'avais vécu vingt-cinq ans de bonheur professionnel", a-t-elle confié au Monde.

Une journaliste au service de l'art et de la culture

Si la journaliste s'est faite discrète dans les médias depuis son éviction de TF1, elle n'a pas pour autant délaissé le petit écran. Claire Chazal construisait secrètement la suite de sa carrière, bien loin des journaux télévisés.

"J'ai fait le choix de mettre en valeur l'art et la culture sous toutes ses formes. C'est ce qui m'intéresse aujourd'hui. L'exercice du journal est derrière moi", a-t-elle déclaré. C'est donc aux commandes d'Entrée libre, la quotidienne culturelle de France 5, qu'elle fera son retour le 18 janvier prochain.

La journaliste a par ailleurs profité de cet entretien avec nos confrères pour évoquer l'éviction de Laurent Goumarre qui incarnait le programme de France 5 jusqu'alors. "Je comprends que pour Laurent Goumarre, c'est très douloureux, d'autant qu'il faisait très bien son travail", a-t-elle expliqué.

"J'ai tout de suite signifié à Michel Field (l'ancien patron de France 5 devenu directeur de l'info de France Télévisions, ndlr) que je ne voulais pas imposer le départ de quelqu'un. C'est sa décision".

"Ces polémiques sont extravagante"

L'ex-star des JT a également tenu à évoquer certaines rumeurs, notamment celle autour de ses indemnités de départ de TF1, soit disant négociées à 3,5 millions d'euros. "Ces polémiques sont extravagantes. Je n'ai rien dit et je resterai sur cette position. Je ne suis pas la première à subir les délires des uns et des autres. Contre la mauvaise foi et la malhonnêteté intellectuelle et journalistique, je m'impose une forme d'indifférence", a-t-elle déclaré.

Si la journaliste a confirmé qu'elle sera bien à la tête d'Entrée Libre et des prochaines Victoires de la musique classique, elle a également assuré être en discussion avec France Télévisions pour d'autres projets "comme de grandes soirées thématiques". "J'ai rencontré Delphine Ernotte et j'ai été ravie de nos échanges, qui ouvrent des perspectives, mais les décisions ne sont pas encore concrètes", a-t-elle toutefois précisé.