Claire Chazal: une prime de départ négociée à 3,5 millions d'euros?

L'ancienne présentatrice du JT de TF1 se bat actuellement pour obtenir des indemnités de licenciement à la hauteur de ses espérances. Et elle peut compter sur une alliée de taille.

L'ancienne reine de l'info de TF1 n'a pas dit son dernier mot. Claire Chazal, évincée de manière précipitée du siège qu'elle occupait depuis 24 ans, est bien décidée à repartir avec une prime de départ conséquente. 

Avec un salaire de 120.000 euros par mois, soit 1,5 million d'euros par an, la présentatrice des JT du week-end de TF1 faisait partie des journalistes les mieux payés du PAF. Depuis son dernier journal de 20 heures le 13 septembre dernier, Claire Chazal continue de négocier ses indemnités de licenciement avec la chaîne. D'après le magazine VSD, elle réclamerait à TF1, non pas 2 millions d'euros comme il avait été annoncé, mais la somme de 3,5 millions d’euros.

Anne Sinclair, une alliée de taille

Afin de régler au mieux ses comptes avec la chaîne, Claire Chazal a embauché l'avocate qui avait négocié les indemnités de départ d'Anne Sinclair, elle aussi "remerciée" par TF1 en 2001 après 17 ans d'antenne.

En septembre, cette dernière avait d'ailleurs publié un édito sur le Huffington Post dans lequel elle pointait du doigt la "maltraitance" subie par son ancienne collègue. "Brutalité des médias. Brutalité d’une maison qui ne s’est jamais encombrée d’élégance. Brutalité d’une annonce qu’aucune conversation sérieuse ne lui avait laissé prévoir", avait-elle écrit. 

Les deux femmes, amies dans la vie, ont décidé de se serrer les coudes dans ces négociations entamées par Claire Chazal avec Nonce Paolini, PDG de TF1, avec qui les relations étaient particulièrement tendues depuis longtemps.

https://twitter.com/nawalbonnefoy Nawal Bonnefoy Journaliste people, culture et mode BFMTV