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Gilles Bouleau sur le licenciement de Claire Chazal: "J'en tire des conclusions pour moi-même"

Gilles Bouleau sur le plateau du JT de TF1, le 8 octobre 2015

Gilles Bouleau sur le plateau du JT de TF1, le 8 octobre 2015 - Thomas Samson - AFP

Le présentateur du journal de 20 heures sur TF1 estime qu'il est difficile d'arrêter l'antenne "sans douleur". Il précise que le départ de sa consoeur, en septembre dernier, aurait pu se faire dans de meilleures conditions.

Pour TéléObs, Gilles Bouleau, visage du 20 heures de TF1 depuis 2011, est revenu sur l'éviction, en septembre dernier, de Claire Chazal, présentatrice vedette du journal de la chaîne après 24 ans d'antenne. "Le jour où ça s’arrête, après vingt-quatre ans, je ne crois pas que cela puisse se faire crescendo, sans douleur", a-t-il assuré.

"Y a-t-il une règle de l’art en la matière? Oui, cela aurait pu être mieux, je pense", a déclaré le journaliste avant de préciser "en tirer" pour lui-même "des conclusions": "Il n’y a pas de rente, c’est un job passionnant qui ne s’exerce qu’avec le consentement des téléspectateurs et de vos patrons".

"L’endormissement, la routine n’est pas une option"

Consciencieux et ayant "besoin de réassurance", Gilles Bouleau explique à nos confrères qu'il demandera donc à Gilles Pélisson (le futur PDG du groupe qui succédera à Nonce Paolini, NDLR) "sa vision du journal à deux, trois, cinq ans". "L’endormissement, la routine n’est pas une option. Nous avons la mission – folle dans un pays fracturé, divisé – de nous adresser à tout le monde. Nonce nous a laissé une paix royale, une grande liberté sur les invités, les thèmes, les dosages. Il nous a beaucoup facilité la tâche", a-t-il déclaré. 

En septembre dernier, Claire Chazal faisait ses adieux aux téléspectateurs des JT du week-end de TF1. Un moment d'émotion aussi bien pour la journaliste que pour les téléspectateurs, à la vue des nombreux messages postés sur les réseaux sociaux. L'ex star des JT devrait cependant rapidement retrouvé le petit écran, notamment sur France 5.