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Questions pour un champion: Samuel Etienne, la peur du "voyage sans retour"

L'ancien présentateur du 12/13 fera ses débuts dans Questions pour un champion ce lundi 22 février sur France 3. Un changement de carrière pour le journaliste qui l'obligera à quelques sacrifices.

Un vrai pari pour Samuel Etienne. Ce lundi 22 février, celui-ci met de côté sa carrière de journaliste pour se glisser dans le costume d'animateur en reprenant les rênes de Questions pour un champion sur France 3. Un choix de carrière que le successeur de Julien Lepers a évoqué samedi soir sur le plateau d'On n'est pas couché sur France 2.

Alors que Yann Moix lui demandait si l'idée de renoncer à sa carte de presse et de ne plus exercer son métier de journaliste lui posait problème, Samuel Etienne a alors exprimé ses regrets:

"Si, c'est un déchirement."

Et de poursuivre: "J'ai fêté il y a quelques mois ma vingtième carte de presse. On la garde tous précieusement. J'ai les vingt dans un petit placard à la maison. C'était un rêve d'enfant. A 7-8 ans, je rêvais d'être journaliste."

"Ce métier m'a tout donné, il m'a construit, il a fait de moi le garçon que je suis. C'est un bonheur au quotidien, a confié l'ancien présentateur du 12/13. Donc c'est un déchirement de savoir que l'an prochain, je ne l'aurai pas cette carte de presse."

"J'espère que ce n'est pas un voyage sans retour"

Si Samuel Etienne, qui se dit "déçu" par la politique et "attristé" par le "spectacle" proposé, ne regrette pas de ne plus exercer le métier de journaliste à un an de la prochaine élection présidentielle en France, l'homme assure qu'il n'a pas tiré un trait définitif sur sa profession initiale. "Je caresse un doux espoir, révèle-t-il. Quand j'aurai un peu de temps et d'énergie pour moi dans quelques mois (...), j'espère pouvoir immédiatement renouer avec le journalisme et inventer un nouveau personnage qui serait 'Oui, animateur de jeux télévisés et oui, journaliste en même temps'. C'est ce que j'espère."

Le nouveau présentateur de Questions pour un champion conclut:

"Un grand patron de l'audiovisuel m'a dit: 'J'espère que tu as bien compris que c'est un voyage sans retour.' J'espère qu'il a tort."