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La reproduction du chien est soumise à différents critères et doit obéir à un certain nombre de règles, cela ne s’improvise pas, d’autant que la réglementation a changé au 1er janvier 2016 concernant la vente de chiots.

Pour assurer une bonne saillie, il est également indispensable de bien se renseigner au préalable sur toutes les conditions requises que ce soit pour bien choisir le partenaire ou pour avoir connaissance de l'ensemble de ses droits et devoirs sur le plan administratif.

Tout ce qu'il faut savoir pour une saillie

Dès l'âge de 12 mois minimum, en fonction des races, un chien est en capacité de se reproduire, les races de petite taille étant plus précoces que les autres. La saillie s'effectue lors des périodes de chaleur de la femelle, qui ont lieu deux fois par an pendant trois semaines. Durant cette période, il est conseillé de faire trois saillies à 48 heures d'intervalle. Sa gestation dure de 57 à 63 jours et l'échographie peut être réalisée dès le 21e jour. On compte généralement entre 8 et 10 chiots par portée. De son côté, le mâle n'a pas de cycle sexuel particulier, mais il faut savoir que sa fertilité est optimale dès l'âge de 10 à 15 mois pour la première saillie.

Les critères incontournables d'une bonne saillie

Pour une bonne saillie, un certain nombre de critères doivent être pris en compte, notamment au niveau de la race : aucun lien de parenté, un bon état de santé, un carnet de vaccinations à jour, et un caractère sociable et inoffensif. De même, en fonction de vos objectifs, d'autres facteurs peuvent s'avérer importants. C'est notamment le cas du physique du chien, de la couleur de sa robe et des compétences acquises.

Les démarches nécessaires

Faire reproduire son chien implique également des démarches administratives. Ainsi, dès que vous avez effectué votre choix de partenaire pour votre chien, il convient de formuler une demande de certificat de saillie auprès de la SCC. Le propriétaire du chien en question dispose d'un délai de 4 semaines pour y répondre. Une fois la saillie achevée, le mâle est considéré simplement comme le géniteur et son propriétaire reçoit un dédommagement, préalablement fixé avant l'accouplement, voire la remise d'un chiot en compensation. Plus globalement, le propriétaire de la chienne se doit de répondre à l'ensemble des frais induits dans le cadre d'une gestation. Il devra en outre fournir les différents documents attendus (déclaration de saillie, de naissance...). Quel que soit l'accord conclu, celui-ci doit être confirmé par écrit pour reprendre l'ensemble des conditions.

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Wamiz pour BFMTV