BFMTV
Animaux

Des animaux massacrés au jardin pédagogique de Roubaix

Des animaux des la basse-cour du jardin Chlorophylle de Roubaix ont été décapités le week-end dernier. (Photo d'illustration)

Des animaux des la basse-cour du jardin Chlorophylle de Roubaix ont été décapités le week-end dernier. (Photo d'illustration) - Pixabay CC anaterate

Une dizaine d’animaux d’un jardin pédagogique de Roubaix ont été volés et tués le week-end dernier. Les restes ont été découverts dans le coffre d’une voiture.

Trois oies, deux coqs, quatre poules et un dindon. Lundi matin, les membres du jardin éco-pédagogique Chlorophylle, un espace dédié aux enfants pour leur faire découvrir la nature à Roubaix (Nord), ont découvert les têtes décapitées de dix de leurs volatiles.

Un choc pour les bénévoles de l’association qui ont déjà subi des vols d’animaux à trois reprises aux cours des six derniers mois, rapporte La Voix du Nord. "Ces animaux ont une vocation pédagogique, maintenant il ne nous reste que cinq oies, quatre poules, deux coqs et deux lapins. On est désormais obligés de tout cadenasser", se désespère l’un des membres de l’association, qui devrait déposer une plainte dans les prochains jours d’après le quotidien nordiste.

Une course-poursuite permet de retrouver les suspects

Contrairement aux précédents vols, les animaux ont été retrouvés, bien que la découverte soit due au hasard. Samedi dernier, vers 4h15, une brigade motorisée de la police de Roubaix prend en chasse une voiture roulant à vive allure.

Le chauffard perd finalement le contrôle de son véhicule sur l’autoroute A22, à hauteur de Villeneuve d’Ascq. Deux des occupants profitent de l’accident pour fuir mais les policiers parviennent à interpeller le conducteur. Ce dernier a été placé en garde à vue tandis que ses complices sont toujours activement recherchés.

En ouvrant le coffre, les agents retrouvent les carcasses de plusieurs volatiles. D’après les premières investigations, il s’agit bien des animaux du parc Chlorophylle. Les bêtes auraient été tuées sur place avant d’être emportées.

Hervine Mahaud