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Comment réussir à oser prendre sa vie en main ?

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Quand on veut avancer, il n’y a rien de pire que de douter de soi au point de se retrouver paralysé. Gabrielle Rubin, psychanalyste, nous explique d’où viennent ces obstacles imaginaires, et nous prodigue ses conseils pour se reprendre en main.

Combien d’entre nous se trouvent médiocres, et souffrent même parfois d’un sentiment d’imposture ? Combien d’entre nous ne se sentent pas suffisamment à la hauteur ou légitimes de mériter mieux ? Une relation amoureuse plus saine, un emploi plus valorisant ou une vie plus épanouissante, paraissent alors inaccessibles.

Beaucoup se résignent à n’être pas complètement heureux, ou acceptent d’être malheureux, tout simplement parce que "c’est comme ça". Un état d’esprit fataliste, encouragé par un environnement ambiant marqué par la crise. Laisser de côté ses rêves et se contenter de ce qu’on a semble être la meilleure chose à faire. A part, peut-être, d’oser regarder sa situation de front pour admettre que notre vie ressemble à une condamnation.

Souffrir d'inhibition

Enfermé par des barrières nommées "impossibilités" que l’on s’impose soi-même, il nous paraît plus facile de renoncer que de prendre le risque d’agir. La paresse n’est pas responsable, il s’agit d’inhibition. Gabrielle Rubin, psychanalyste et auteure d’un exceptionnel essai sur la question*, explique que : "Souffrir d’inhibition, c’est souffrir d’interdits devenus inconscients qui empêchent d’accomplir ce que l’on souhaite vivement et qui serait pourtant bénéfique".

Cette puissance inconsciente qui nous empêche d’avancer et de nous appartenir, d’où vient-elle ? Pourquoi est-ce qu’elle nous touche nous ? Réponses de la spécialiste.

* Pourquoi les autres y arrivent et pas moi ? Essai sur nos prisons imaginaires (éd. Payot, 168 p., 18,50 €)

Marie France pour BFMTV